Le diagnostic de la maladie de Parkinson repose à ce jour essentiellement sur des critères cliniques définis. Il peut être simple lorsque tous les critères sont réunis, fondé schématiquement sur la présence de la triade clinque caractéristique Akinésie, Rigidité, Tremblement de repos, asymétrique, sans autre signe neurologique majeur au début, et améliorée par le traitement dopaminergique.
Néanmoins le diagnostic peut être bien difficile lorsque ces signes cliniques sont trompeurs ou frustes.
Le début insidieux, avec souvent une variation spontanée des symptômes au cours d’une journée, la présentation incomplète (formes purement akinéto-rigides ou au contraire formes très peu akinétiques mais tremblantes) et la réponse, parfois seulement partielle au traitement (avec le tremblement peut, par exemple, résister à de fortes doses), ajoutent des difficultés diagnostiques supplémentaires.
Le parcours de soins élaboré récemment par le HAS propose d’adresser systématiquement tout patient à un neurologue, avant traitement, pour évaluation et si possible confirmation diagnostique. Il n’y a aucune urgence à la mise en route d’un traitement.