L’environnement physique et humain doit être étudié avec intérêt. Il faut identifier les obstacles et les éléments facilitateurs.
Quelques recommandations concernant l’environnement physique :
- libérer des aires de circulation sans obstacle (tapis, fils…) et limiter les cheminements compliqués (slalom entre les meubles, demi tour en espace restreint pour accéder aux WC…)
- aménager l’espace et le mobilier en prenant en compte la fatigabilité et les difficultés de mobilité (pas d’assises basses, regrouper les ustensiles en cuisine, chaises avec accoudoirs, chaise garde-robe pour éviter d’aller jusqu’aux WC la nuit, rampe de chaque côté dans les escaliers, barres d’appui…)
- mettre à disposition des possibilités de s’assoir à différents endroits du domicile pour se stabiliser et s’économiser lors de la réalisation d’activité (siège assis debout devant le plan de travail de la cuisine ou chaise devant le lavabo par exemple)
- adapter le matériel (manches grossis, habits plus amples, lit électrique, outils plus légers ou plus lourds pour plus de stabilité, desserte à roulette, tapis anti dérapant, caddie à roulette, brosse à dent électrique, robot ménager…)
- installer une bonne luminosité et jouer sur les contrastes visuels
- …
Concernant l’entourage, des temps d’information et de sensibilisation sont essentiels pour apporter un soutien au patient au quotidien. La connaissance des problèmes spécifiques et des solutions d’aide, permet d’assister le patient de manière adaptée. La famille est un partenaire privilégié avec lequel l’ergothérapeute se doit de travailler pour mener à bien sa mission.