La prise en charge masso-kinésithérapique s’intéresse essentiellement au traitement des troubles moteurs et de leurs conséquences.
Les principaux symptômes moteurs de la maladie de Parkinson sont représentés par la classique triade clinique : akinésie, rigidité, tremblement. A terme, ceux-ci ont pour conséquence l’apparition de troubles orthopédiques et posturaux, d’une instabilité, de difficultés lors des transferts et des déplacements (initiation de la marche, enrayages cinétiques pouvant aller jusqu’au blocage…). Ce sont les activités fortement automatisées et dont l’apprentissage est ancien qui sont le plus perturbées.
Au cours de la rééducation, il est indispensable au thérapeute d’avoir une connaissance suffisante des troubles cognitifs et psycho-comportementaux parfois associés à la symptomatologie motrice et de leur accorder une attention particulière. Ces derniers, en plus d’avoir un impact sur le quotidien du patient, peuvent en effet compliquer la mise en place d’un programme de rééducation où une implication active de la personne est souhaitée.
Quelques principes simples à respecter pour toute prise en charge :
- obtention de l’adhésion du patient après l’avoir informé du rôle de la rééducation et du déroulement des séances,
- respect de la fatigabilité,
- prise en compte des douleurs et éventuellement mise en place d’un traitement avant de débuter la rééducation « active »,
- adaptation de la durée des séances ou de leur rythme pour les patients très fluctuants,
- adaptation des consignes et des situations d’exercices en cas de troubles cognitifs associés : informations claires et fractionnées, utilisation de support visuel (fiches, livrets…), évitement des situations de double tâche, information de l’entourage…