Espace Professionnels de santé

Cet espace est dédié exclusivement aux professionnels de santé concernés par la maladie de Parkinson et n’est pas destiné aux patients.

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Il s’inscrit dans le projet AGIR-PARK, opération de mécénat du laboratoire Teva.

Organisation de la prise en charge kinésithérapique

La démarche rééducative doit être personnalisée et répondre au mieux aux besoins spécifiques du patient. Proposée en centre de rééducation, en cabinet libéral ou à domicile, elle peut toujours s’organiser selon trois axes :

1. Identification des déficiences et des difficultés motrices propres au patient

La réalisation d’un bilan masso-kinésithérapique complet est indispensable  pour permettre une prise en charge rééducative adaptée en fonction des difficultés, des besoins et des attentes du patient.

2. Optimisation et maintien des performances motrices

Maladie de Parkinson avec atteinte modérée (jusqu’au stade III sur l’échelle de Hoehn et Yahr)

Les patients sont en général autonomes à la marche. Ils ont gardé un certain degré d’indépendance et ne présentent pas ou peu de troubles cognitifs associés.

Pour ces patients présentant une atteinte légère à modérée, la littérature récente a démontré les bienfaits du travail physique rééducatif. Ce dernier permet, en effet, de retarder voire de prévenir l’aggravation motrice, s’il est pratiqué avec une intensité et une fréquence suffisante.

Les techniques de rééducation proposées n’ont des effets bénéfiques qu’à court et moyen terme. La prise en charge  peut donc s’organiser de la façon suivante : séjour de redynamisation globale sur une 20aine de séances environ (en centre ou en cabinet libéral) puis poursuite de l’entrainement à domicile par une auto-rééducation simple et guidée par le kinésithérapeute, et la pratique d’une activité physique régulière.

Maladie de Parkinson à un stade avancé (à partir du stade III sur l’échelle de Hoehn et Yahr) 

La perte d’autonomie est alors plus importante. Les patients commencent à présenter des fluctuations motrices plus ou moins invalidantes et des troubles cognitifs associés avérés. 

Les modalités de prise en charge doivent alors être adaptées aux capacités de ces patients.

La rééducation a pour rôle essentiel l’entretien des acquis, c’est-à-dire le maintien des performances dans des activités ciblées du quotidien (marche, transferts…).

Une prise en charge à domicile, dans l’environnement habituel du patient, semble alors plus indiquée.

3. Compensation des difficultés résiduelles

Si nécessaire, le kinésithérapeute pourra :

  • apprendre au patient ou à sa famille des stratégies de compensation pour contourner les difficultés rencontrées lors des déplacements, des transferts…,
  • conseiller le patient et prescrire les aides techniques adaptées.