Symptômes

Le tremblement

Il s’agit d’un tremblement qu’on dit « de repos », c’est-à-dire qu’il est présent lorsque la personne a le bras ou la jambe détendu.

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La rigidité

C’est ce qu’on appelle l’hypertonie extrapyramidale. Les muscles sont raides et les articulations sont difficiles à mobiliser. Elle peut être parfois douloureuse. Elle contribue aux difficultés de mobilisation en diminuant la souplesse et la fluidité des mouvements. Elle  est souvent associée à l’akinésie.

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L’akinésie

Elle regroupe la bradykinésie, l’hypokinésie, ainsi que la difficulté d’initiation.

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La dystonie

La dystonie est due à une contraction musculaire anormale prolongée entrainant des mouvements (contraction brève) ou des postures (contraction prolongée) anormales.

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Le « freezing »

La marche perd son caractère automatique. Le patient a des difficultés à initier la marche, à faire le premier pas,  dans un espace exigu notamment. Il a une hésitation au démarrage lorsqu’il se lève, lorsqu’il fait demi-tour ou à l’approche d’un passage étroit (un pas de porte par exemple). Lorsqu’il n’y a pas de « freezing », il est capable de marcher normalement.

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Les douleurs

Plusieurs types de douleurs peuvent survenir dans la maladie de Parkinson :

  • les douleurs liées aux dystonies
  • les douleurs articulaires
  • les douleurs radiculaires
  • les douleurs liées aux déformations articulaires

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Troubles de l’humeur et du sommeil

Un syndrome dépressif peut précéder de plusieurs mois voire années l’apparition des premiers signes de la maladie de Parkinson. Cette dépression se manifeste par une tristesse de l’humeur, une absence de plaisir, des idées suicidaires, une fatigue, des troubles du sommeil. Une anxiété peut y être associée.

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Troubles non moteur

Tous les patients sont différents et il est tout à fait possible que vous ne présentiez pas tous les troubles décrits, voire même aucun. Ces troubles peuvent par ailleurs survenir plus ou moins précocement dans l’évolution de la maladie, voire précéder le diagnostic.

Pour la majorité des troubles décrits, des solutions thérapeutiques peuvent vous aider. N’hésitez pas à en parler à votre neurologue ou votre médecin traitant.

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Troubles visuels

Plusieurs types de gènes visuelles peuvent survenir. Cela peut être un flou visuel, une vision double, une gêne difficile à décrire. Ces troubles peuvent fluctuer au cours de la journée et de la nuit, notamment en fonction des périodes ON et OFF, des prises médicamenteuses. Ils surviennent plus fréquemment lors des périodes de blocages ou de sous-dosage médicamenteux. Il est important de noter leur horaire de survenue afin de pourvoir faciliter les adaptations thérapeutiques.

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La rigidité

C’est ce qu’on appelle l’hypertonie extrapyramidale. Les muscles sont raides et les articulations sont difficiles à mobiliser. Elle peut être parfois douloureuse. Elle contribue aux difficultés de mobilisation en diminuant la souplesse et la fluidité des mouvements. Elle  est souvent associée à l’akinésie.

Sa localisation varie en fonction des gens et en fonction du stade de la maladie.

On l’observe au niveau des bras et des jambes. C’est ce que votre médecin regarde lorsqu’il teste la « souplesse » des poignets ou des coudes par exemple. Normalement, le coude se plie et se déplie sans que l’on ressente d’à-coups ; dans la maladie, le bras se plie et se déplie par petits crans comme « une roue dentée ».

On l’observe également au niveau de l’axe du corps, c’est-à-dire au niveau de la raideur du cou et du dos.

Elle est en général améliorée par les médicaments et la kinésithérapie.


La rigidité

Qu’est-ce qui provoque des troubles de la communication ?

Les difficultés de communication sont très fréquentes et nécessitent une prise en charge précoce.

Elles sont la conséquence :

Troubles de la communication dans la Maladie de Parkinson

  • des troubles de la parole (respiration, voix, articulation…),
  • des troubles de l’écriture (diminution de la taille des lettres),
  • des mimiques (diminution de l’expressivité du visage)
  • de la difficulté à trouver les bons mots (troubles cognitifs).

Elles peuvent avoir comme conséquences des difficultés à vous exprimer avec votre famille, vos amis, vos collègues… le risque étant un repli sur soi contre lequel il faut lutter !

S’entretenir au quotidien

Maintenir une activité physique régulière est, de nos jours, recommandé pour tous. Ses bienfaits sur la santé et le bien-être sont désormais reconnus.

Les difficultés motrices liées à la maladie de Parkinson peuvent engendrer une diminution des capacités physiques et donc une réduction spontanée de l’activité.

Tout au long de la maladie, vous devez continuer à faire de l’exercice pour prévenir les effets délétères de l’inactivité, en adaptant toutefois vos efforts à vos possibilités.

Gérer son équilibre et éviter les chutes

Après quelques années d’évolution de la maladie, des difficultés concernant l’équilibre peuvent apparaître, entraînant un risque de chute. Lorsqu’elle se produit, la chute est en général vécue comme un événement assez traumatisant, physiquement car elle peut engendrer des blessures, mais également psychologiquement car elle peut générer une appréhension à la marche et même à la station debout.

La meilleure façon de prévenir les chutes est de savoir identifier les situations à risque.

Même si par définition la chute est le plus souvent accidentelle et imprévisible, il est possible de mettre en place des mesures préventives. Les thérapeutes habilités (médecins, kinésithérapeutes, ergothérapeutes) peuvent vous aider à mieux comprendre ces troubles et vous apprendre à les gérer au quotidien.

Faciliter les déplacements – les changements de position

Les signes de la maladie de Parkinson sont la conséquence de l’atteinte d’une structure cérébrale qui régule le contrôle des mouvements et plus particulièrement les mouvements « automatiques » que l’on réalise sans réfléchir.

La marche fait partie de cette motricité automatisée puisque chaque mouvement est réalisé de manière inconsciente.

Au stade des 1ers signes, il est possible d’observer certains « défauts » à la marche, mais les réelles difficultés pour se déplacer apparaissent à un stade plus avancé de la maladie.

Que faire après une chute ?

Alerter

Rester longtemps au sol après une chute peut avoir de graves conséquences. Si vous êtes un potentiel chuteur et que vous avez des difficultés à vous relever seul, vous devriez garder sur vous en permanence un système d’alerte (ex : téléphone portable, téléalarme).

Apprendre à se relever

La technique pour se redresser du sol peut vous être enseignée, étape par étape, par un kinésithérapeute au cours des séances de rééducation.


Se relever du sol

Se remettre en marche le plus tôt possible

Après une chute, il faut rapidement se remettre debout pour éviter qu’une peur chronique ne s’installe. Pour reprendre doucement confiance en soi, les premiers déplacements peuvent se faire avec un accompagnant.

 

Pourquoi pratiquer une activité physique régulière ?

La pratique d’une activité physique régulière complète la rééducation. La maladie de Parkinson est une « pathologie du mouvement » et il important de continuer à bouger.

En plus des bienfaits sur votre santé physique, conserver ce type de loisir vous permet de maintenir des interactions sociales et un bien-être moral. Il est important d’éviter tout repli sur soi.

Quelles pratique physique ou sportive est adaptée à ma maladie ?

Sauf cas particulier, l’exercice physique n’est pas contre-indiquée dans la maladie de Parkinson, bien au contraire.

Toute activité physique ou sportive peut vous être bénéfique, l’idéal est de choisir celle que vous appréciez le plus.

Pour être régulier dans sa pratique, la notion de plaisir est importante.

Evitez tout de même les activités trop violentes ou celles qui comportent un risque important de chute et prenez l’avis de votre médecin avant de commencer.

Quelques exemples :

  • La danse est une activité rythmique qui peut faciliter la réalisation des mouvements.
  • Les activités comme le yoga ou le tai-chi améliorent la posture, la souplesse, la coordination, la concentration.
  • Les sports de raquettes et les sports collectifs sollicitent la coordination et l’équilibre.
  • Les activités d’endurance (marche nordique, vélo, natation…) ont des effets bénéfiques sur la fonction musculaire et cardio-vasculaire.

Quel est l’intérêt de pratiquer une activité aérobie régulière ?

Une activité aérobie implique un effort prolongé (au moins 20 à 30 min)  qui conduit à une adaptation du système cardio-vasculaire : accélération de la respiration et de la fréquence cardiaque.

L’intensité de l’exercice doit mener à un essoufflement modéré qui autorise le maintien de l’activité suffisamment longtemps.

Avec la maladie de Parkinson, l’organisme a tendance à se « désadapter » à ce type d’effort. La fatigue et l’essoufflement apparaissent plus rapidement.

Afin de limiter cette « désadaptation » à l’effort, vous pouvez inclure ce type de pratique dans votre quotidien : marche rapide, vélo d’appartement, natation…