Plusieurs types de douleurs peuvent survenir dans la maladie de Parkinson :

• les douleurs liées aux dystonies (torsions douloureuses au niveau des orteils, du pied, de la main).
  Ces douleurs nécessitent une adaptation de votre traitement antiparkinsonien (levo-dopa ou dopaminergique) car les traitements antalgiques classiques ne fonctionnent pas dans ce cas. Il est parfois nécessaire de pratiquer des injections sous-cutanées d’apomorphine ou des injections intramusculaires de toxine botulique
• les douleurs articulaires au niveau du cou, du rachis lombaire ou des genoux
• les douleurs radiculaires (racine nerveuse) de type nevralgie cervicobrachiale (douleur du cou irradiant dans le bras), sciatique ou canal carpien qui peuvent survenir en période ON lors de mouvements dyskinétiques
• les douleurs liées aux déformations articulaires du dos (scoliose, camptocormie), du pied ou des mains

Ces 3 types de douleur répondent bien aux traitements antalgiques (paracetamol, codéine, tramadol), aux anti-inflammatoires et aux séances de kinésithérapie (massages, chaleur, électrothérapie…

• Les douleurs neuropathiques centrales qui se manifestent par des fourmillements, des sensations d’étau, de brûlure, de froid intense…
  Elles surviennent le plus souvent du côté le plus atteint par la maladie de Parkinson. Elles peuvent s’associer à des maux de tête. Votre médecin pourra vous prescrire un traitement spécifique (gabapentine, prégabaline, antidépresseurs tricycliques), des séances de kinésithérapie (électrothérapie) ou encore des séances de relaxation. Ce type de douleur est aggravé par par la dépression ou les troubles du sommeil qu’il faut donc traiter également.