Plasticité cérébrale

La plasticité neuronale correspond aux changements survenant au niveau du système nerveux (cerveau, moelle épinière et nerfs) en réponse à des stimulations externes. Lors de la maladie de Parkinson, malgré la perte de neurones dits « dopaminergiques » au niveau d’une zone cérébrale appelée substance noire, on observe de façon expérimentale chez l’animal ou grâce à l’imagerie (PET scan, IRM fonctionnelle) chez l’homme, un remodelage des neurones en réponse au mouvement. Par mouvement, on sous-entend l’activité physique que constitue la rééducation fonctionnelle, que ce soit de la kinésithérapie, de l’activité physique adaptée ou encore de l’orthophonie. La répétition de séquences de mouvements ou d’exercices ciblés d’orthophonie induit une plasticité cérébrale. Sans pour autant empêcher le cours de la maladie de Parkinson, la rééducation permet tout de même de ralentir certains symptômes.