Troubles visuels

Plusieurs types de gènes visuelles peuvent survenir. Cela peut être un flou visuel, une vision double, une gêne difficile à décrire. Ces troubles peuvent fluctuer au cours de la journée et de la nuit, notamment en fonction des périodes ON et OFF, des prises médicamenteuses. Ils surviennent plus fréquemment lors des périodes de blocages ou de sous-dosage médicamenteux. Il est important de noter leur horaire de survenue afin de pourvoir faciliter les adaptations thérapeutiques.

Avec certains médicaments ou avec l’évolution de la maladie peuvent survenir des hallucinations visuelles. Cela peut être l’impression que quelqu’un est à côté de nous, mais lorsque nous nous retournons, il n’y a personne. Cela peut également être la visualisation de petits animaux au sol, de dessins comme un visage par exemple au sein des feuillages d’un arbre. Ces hallucinations surviennent d’autant plus facilement le soir ou la nuit car l’œil a du mal à bien distinguer les choses dans la pénombre ou le noir. On explique cela par le fait que, comme l’œil ne voit pas bien les choses, le cerveau invente une image.

Dans les médicaments, ce sont surtout les anticholinergiques et les agonistes dopaminergiques qui favorisent ces hallucinations. C’est pour cette raison qu’il est nécessaire de diminuer ces traitements lorsque la maladie évolue. Parfois, même la dopamine favorise ces hallucinations.

Si cela survient, parlez-en à votre neurologue et votre médecin traitant car le traitement doit être adapté.